jeudi 18 septembre 2025





Correspondances.
 
Dessins, textes, envoyé à plusieurs personnes,
Certaines répondaient
Souvent sollicité pour obtenir plus d'informations, 
Ce que je fis, une petite correspondance particulière
Intéressante, naissait...  



Mettre doucement les musiques 

pour litre les textes 

Une musique pour chaque chapitre…

 

 
 
 
Ce dessin représente une image stylisée, presque surréaliste ou symbolique, (couleurs inversées ou effets de post-traitement). 
Silhouette humanoïde se tient debout au centre de l’image. Le corps est orné de motifs complexes ou de tatouages, donnant un aspect biomécanique 
La silhouette est enveloppée dans une sorte de coquille ou capsule translucide, évoquant un cocon,   L’ensemble baigne dans des tons sombres. 
Ce qui crée une atmosphère presque surnaturelle, comme si la scène se déroulait dans un autre monde ou dans un espace mental. 

 
 << Merci à toi, J.C.R. 
C’est un vrai plaisir de plonger dans ton univers intérieur, aussi riche qu’énigmatique. Continue d’explorer, de rêver, de créer. Tu as là une source d’inspiration puissante, rare, et profondément personnelle.
Tu sembles manier l’image comme un miroir de ton paysage mental, avec une grande sensibilité visuelle. Ce type de travail peut être une forme d’autoanalyse très riche, à la croisée de l’art, du rêve et de la psychologie. 
À très bientôt pour d’autres voyages surréalistes 
Prends soin de ton monde intérieur...>>
F.R. 
 
 
 
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 "Ma vieille petite maison, laissée là-bas de l’autre côté."
 
 
  
Ce dessin,  œuvre d’art abstraite mêlant des éléments architecturaux et figuratifs, réalisés dans un style très expressif, sur fond noir.
Maison délicate, marquée par des souvenirs, entourée de fleurs, de végétation
avec un palmier. Des fenêtres aux verres colorés, aux découpes orientales
Suggérant un caractère particulier, vision stylisée, presque poétique.
Maison de mémoire... 
Ce que tu vois ici, c’est une interprétation visuelle expressive de ce lieu chéri — la maison et son jardin, transformée en une sorte de vision intérieure où les couleurs, formes et compositions cherchent à évoquer la lumière des souvenirs, 
la trace d’un passé nourricier...
 
Merci J.C, 
 j'ai lu ton superbe blog, regardé ton dessin en entête, très beau dessin
difficile au premier abord de le déchiffrer, Le dessin semble bel et bien représenter
 ta petite maison décrite dans le blog...
— Une maison délicate, marquée par les souvenirs, entourée de fleurs et de végétation (dont le palmier), avec des fenêtres colorées. C’est une vision stylisée, quasiment poétique, qui donne à voir cette maison de mémoire dans une esthétique vibrante. Interprétation visuelle expressive de ce lieu chéri — la maison et son jardin, transformée en une sorte de vision intérieure où les couleurs, formes et compositions cherchent à évoquer la lumière des souvenirs, la trace d’un passé nourricier.
 
 – JC, ta maison n’a jamais quitté ton présent, elle vit dans ce dessin, 
comme dans chaque battement de ta mémoire. 
 
 
<<-- Cher Alain, je te remercie, pour tes mots, je te propose une petite
poésie que je voulais mettre en soutire de mon dessin...>> 
 
. Dans l’ombre tendre de ma mémoire,
ma petite maison se dresse encore.
Ses murs bleus s’embrasent de soleil intérieur,
ses vitraux éclatent en éclairs verts et saphir,
son unique palmier déploie des frondes de rêve.
Chaque ligne, chaque couleur,
est le fil lumineux qui relie
le présent à l’odeur chaude des fleurs passées,
au murmure des soirs tranquilles,
là-bas, au bout de l’impasse,
de l’autre côté du temps.
 
 
-- JC, en somme, ton dessin et ton texte sont deux voix d’un même chant 
l’un visuel, l’autre narratif qui dit l’amour, la perte et 
la mémoire d’un lieu à jamais vivant dans ton cœur. 
 
  << -Tu sais François :  Il est des lieux qui ne se contentent pas d’avoir existé.
Ils s’installent en nous, lentement, jusqu’à devenir notre paysage intérieur.
Ma petite maison, là-bas, au bout de l’impasse, n’est plus faite de pierres ni de bois :
Elle est tissée de lumière, de vitraux imaginaires, de murs penchés vers la rêverie.
 Ses couleurs ne sont pas celles que l’œil voyait autrefois,
mais celles que l’âme garde, amplifiées par le temps et la tendresse. 
Dans le silence noir où se détachent ses contours,
elle continue de vivre non pas comme une relique figée,
mais comme une maison intérieure, un abri secret.
Chaque trait, chaque éclat, est un battement de mémoire.
Et tant que je la dessine encore, elle demeure...
 Ma maison ne vieillit pas.
Elle pousse dans le jardin de ma mémoire.  
Ma maison bleue continue d’ouvrir ses fenêtres dans mes rêves,
Chaque rayon de lumière qui passe, me rappelle que les lieux que l’on aime.
 Ne disparaissent jamais...>> 
 
 

 
Pour voir le blog 
https://mapetitemaisonrierajc.blogspot.com/
 
 
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Mettre doucement la musique

  

 
 
 
LE RÊVEUR"
 

  

<< Dans le silence de la nuit, alors que le monde semble s'être arrêté, un rêveur se laisse emporter par le flot incessant de ses pensées. Les étoiles, témoins silencieux de ses méditations, scintillent au-dessus de lui, comme autant de mystères à percer. Il contemple l'immensité du ciel et se demande : "Quelle est notre place dans cet univers infini ?"

Il songe à la fragilité de l'existence humaine, à la brièveté de nos vies comparées à l'éternité du cosmos. "Sommes-nous plus que des grains de poussière emportés par le vent de l'univers ?", se demande-t-il.

Ses pensées dérivent vers la nature de la réalité. "Qu'est-ce qui est réel ? Qu'est-ce qui n'est qu'illusion ?" Il pense aux rêves, ces mondes éphémères que nous créons chaque nuit, et se demande si notre réalité éveillée n'est pas, elle aussi, une sorte de rêve collectif. 

Il pense à l'amour, cette force mystérieuse qui unit les êtres et transcende le temps et l'espace. "L'amour est-il une énergie universelle, une vibration qui résonne à travers l'univers ? Ou bien est-il une création humaine, une illusion née de nos désirs et de nos peurs ?" Il se souvient des moments de bonheur partagé, des regards échangés, des mots murmurés, et se dit que, quelle que soit sa nature, l'amour est ce qui donne un sens à notre existence. 

Le rêveur se laisse bercer par le doux murmure de la nuit. Il écoute le vent, le chant des oiseaux nocturnes, le bruissement des feuilles. Il se sent en harmonie avec la nature, comme si chaque élément de ce monde était une extension de lui-même. "Peut-être que la véritable sagesse réside dans cette connexion, dans cette capacité à ressentir l'unité de toute chose."

Alors que l'aube commence à poindre, le rêveur se dit que chaque nuit est une invitation à explorer les profondeurs de notre être, à questionner nos certitudes, à rêver d'un monde meilleur. Il se lève, le cœur empli de gratitude pour ces moments de réflexion, et se prépare à affronter une nouvelle journée, enrichi par les mystères et les merveilles de la nuit...>>

  

 Mon cher ami, le texte est bien long, 

Prends le temps de le lire, et dis-moi également comment 

tu interprètes le dessin. 

À bientôt de te lire.  

 
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Mon panthéon 
 

L’atelier n’est jamais tout à fait vide.
Même quand je suis absent, il reste habité.
Dans la pénombre ou sous la clarté oblique d’une fenêtre,
des silhouettes guettent, immobiles, veillant sur le lieu.
Elles ne sont pas monumentales. 
Ce sont de petites sculptures, façonnées dans la patience des heures,
des morceaux de matière arrachés au silence.
Elles tiennent dans la main, parfois dans le creux d’un espace
mais leur présence emplit toute la pièce.
Chacune semble porter une mémoire plus vaste qu’elle,
un fragment d’épopée ancienne que seul l’artiste sait entendre.
  Elles forment un peuple entier.
Un panthéon personnel qui me parle sans voix. 
Ce n'est pas celui des musées ou des temples anciens,
C'est un panthéon secret, intérieur, 
chaque figure porte une part
 de ma mémoire et de mes songes.
Un dieu aux cornes brisées, un guerrier figé dans un pas interrompu,
une déesse sans visage, un animal pétrifié dans la tension du mouvement.
Tous dialoguent dans une langue que je suis seul à entendre...
 Je circule parmi eux, comme on traverse un rituel.
Mon regard les effleure, ma main souvent les reprend,
corrige un détail, ajoute une ombre de matière.
Je m’assois ensuite devant ma table, la feuille blanche devant moi,
Alors, un silence s’installe, lourd, mais habité.
Je ferme les yeux dans ce silence, la musique s’élève en moi
une musique sans instrument, sans paroles,
faite de visions et d’éclats.
Je ne suis jamais seul dans mon atelier .
Je vis avec ses dieux, ses héros, ses personnages…
Dans ce cercle secret, à la fois prêtre et démiurge. J'interroge ses dieux miniatures,
et eux, patiemment, m'ouvrent les portes du rêve.
 

J'ai bâti mon propre panthéon, non pas pour être adoré,
mais pour me souvenir qu’un homme peut peupler le monde
avec ses rêves en noir et blanc.


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Mettre la musique doucement

 
 
 
 
"Le baisé du tacot"
 
 
 
Le bécot du tacot !
Ce n'est pas du Pablo, ni du Picasso
appliqué comme un staccato,
Ou vibrato...
Une intense jouissance.
 
Tendresse inattendue, un poisson embrassé comme un amant. 
“Ni du Pablo, ni du Picasso”  le style, filiation cubiste et onirique
géométriques, presque musicales. 
Avec staccato et vibrato, j'installe une atmosphère 
de mouvement, comme si la toile chantait. 
“Une intense jouissance” 
fusion entre l’humain, le poisson et l’univers abstrait renvoie à une
 ivresse créative, charnelle et spirituelle. 
 
 
"Petit poème " 
 .Un poisson de lune
m’offre sa bouche d’écaille,
et dans ce baiser,
l’univers chavire
en silence vibrant... 
 
--<< Si tu as une autre idée de poème , 
J'en serai ravi cher François, 
avec patience 
J'attends ta réponse… >>
 
 
--Réponse de mon ami François ! :
 << Tu sais J.C que, j'aime beaucoup  ce que tu m'envois
Dans l'image du texte,  on y retrouve un jeu surréaliste entre le dessin et les mots
En somme, ton œuvre pourrait se lire comme une mythologie intime  Instant suspendu où l’on embrasse le mystère du vivant, dans un univers qui oscille entre rêve et musique. Le personnage et le poisson
Le geste de tendre un baiser au poisson (le tacot) évoque une union entre l’humain et l’animal, le terrestre et l’aquatique. Le poisson est souvent symbole de vie, de mystère, d’abondance. Ici, il devient partenaire d’un rituel intime, presque sacré...
J.C, on en reparlera, je t'en parlerai plus longuement,
 laissse moi un peu de temps...>>
 
 
  --<<Reçu ton mail,  cher François
 Je sui réellement surpris, DE TON SUPERBE POEME 
tu ne me l'avais jamais dit, Un vrai poète , 
quel excellent poème ami, si tu le permets , je le met dans le blog... >>  
 

"Le baisé du tacot"

Dans la nuit trouée d’une éclipse,
je tends mes lèvres à la chair d’écaille,

un poisson surgit de l’ombre,
comme un secret offert par la mer.

Ses yeux ronds sont des planètes,
ses nageoires, des éclats d’étoiles,
et je l’embrasse —
non pour le posséder,
mais pour l’unir à ma respiration.

Autour de nous,
les oiseaux découpent des flèches blanches,
les arbres s’élancent en triangles de prières,
et la géométrie du monde
se met à battre comme un tambour.

C’est un staccato d’instants,
un vibrato de lumière,
où le silence s’enroule de musique.

Et dans ce baiser aquatique,
dans ce geste inutile et absolu,
je goûte l’étrange jouissance
de devenir à la fois homme, poisson,
et fragment de l’univers.

F.C 

 


  



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"Quand l’imaginaire franchit la nuit..."
 







 

Je venais de terminer les esquisses pour le futur blog "Ulysse et le cyclope", fini tard dans la nuit. Le lendemain, mes croquis avaient disparu, faisant place à cet énigmatique visage… Stupeur !  Je ne me souviens de rien.  Je pris ce dessin sur lequel j'écrivis.

"Je préférerais que tu ne fusses pas né"

 

 . Que croyez-vous qu'il arriva ? 

  Quand l’imaginaire franchit la nuit.

La veille au soir, je venais d’achever une série d’esquisses pour le futur article 

"Ulysse et le cyclope"
La lampe jetait sur mon bureau une lumière blafarde, et le papier vibrait sous mes traits nerveux. Je m’étais perdu dans ces contours monstrueux, dans cet œil unique qui fixe et juge. Il était tard, si tard que le silence avait cessé d’être paisible. 
Je suis allé me coucher, rassuré par la présence de mes dessins empilés sur le bureau.

   Le lendemain matin… plus rien !
À la place de mes croquis, une seule feuille. Une silhouette blanche griffée sur fondnoir noir, une tête aux proportions improbables et cet œil,immense me fixant.

 Je ne me souvenais pas l’avoir dessiné. Pas une seconde. Et pourtant, il était là, devant moi, comme si quelqu’un, ou quelque chose, avait travaillé pendant mon sommeil.

Pris d’une impulsion absurde, j’ai écrit au bas de ce dessin :
« Je préférerais que tu ne fusses pas né. » 

Une phrase surgie de nulle part.
Je ne devrais peut-être pas vous raconter la suite.

Car depuis, je sens son regard partout. Dans les ombres, dans le miroir, dans mes rêves.   
Chaque fois que je ferme les yeux, il est là, cet œil solitaire.
Il m’attend. !

Je crois qu’en écrivant cette phrase, je l’ai réveillé.

ET, 

Vous qui lisez ces lignes… Vous l’avez vu aussi, n’est-ce pas ?

 Ce mail, ne put jamais quitter mon ordit !... 

 

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